EL MOHAKIK OUA EL MODAKIK
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LES 4 VÉRITÉS SUR LA CORRUPTION

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Message par Admin Lun 4 Juil - 23:44

Un discours officiel peu convaincant
Une série d’indices montrent que le discours officiel affichant la détermination de l’ État à lutter contre la corruption n’est pas convaincant, pour nombre d’observateurs avisés de la scène économique et politique nationale. En premier lieu, le Parlement n’a pas pris l’initiative de mettre sur pied une commission d’enquête sur les scandales dont la presse fait étalage de façon récurrente ces dernières semaines. 
En second lieu, les institutions de lutte contre la corruption n’ont pas fourni les résultats de leurs investigations, alors que plus de 50 grands dossiers de dilapidation des deniers publics et corruption ont été déposés depuis une bonne période. à noter que les deux institutions récemment créées ont au moins un an d’activité. Paradoxalement, aucun dossier n’a été transmis à la justice, selon plusieurs sources concordantes.
En outre, le rapport de la Cour des comptes n’est pas rendu public depuis au moins dix ans. Les activités de cette institution sont gelées depuis plusieurs années.
Une manifestation incontestable de la mauvaise volonté politique de lutter contre la corruption.
En troisième lieu, la législation en matière de lutte contre la corruption a été adoucie, alors que ce phénomène connaît un pic sans précédent dans l’histoire de l’Algérie post-indépendante, fruit des énormes masses d’argent circulant dans les circuits publics et hors circuits bancaires. 
En quatrième lieu, l’indépendance de la justice.
De nombreux magistrats honnêtes et compétents témoignent que le fonctionnement de la justice algérienne constitue un véritable frein à la lutte contre la corruption en Algérie. Encore une fois, ce seront des lampistes qui vont payer à la place des commanditaires de cette grande corruption, à commencer par  les affaires Sonatrach bis et Khalifa bis.
Il ne faut pas se leurrer :
Ce ne sont ni les discours du chef de l’Etat ni ceux de Ould Khelifa ou de Bensalah, en réaction au scandale des pots-de-vin estimés à 120 millions d’euros versés par Saipem à de hautes personnalités algériennes pour décrocher 11 milliards de dollars de contrats en Algérie, qui pourront changer les choses.
Mais plutôt l’instauration d’un État de droit, d’un régime plus démocratique dans le pays.
Si cette condition est remplie, l’Algérie effectuera alors de grands pas dans la lutte contre la corruption.
On en finira avec l’impunité, caractéristique de l’époque actuelle.
Ce processus de démocratisation constituera ainsi un véritable facteur de dissuasion en direction des puissants de ce pays.

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